Les combustibles pauvres en carbone sont des alternatives aux combustibles fossiles, comme le mazout conventionnel. On investit beaucoup dans la recherche de ces combustibles afin de chauffer de manière de plus en plus durable. Le HVO est par exemple très prometteur. Ce combustible utilise les fractions de graisses résiduelles et de déchets de l’industrie alimentaire, piscicole, des abattoirs, ainsi que des fractions d’huiles végétales qui ne sont pas d’assez bonne qualité pour être consommées. Cette huile végétale hydrotraitée, mise sur le marché finlandais depuis quelque temps déjà, sert de combustible pour les chaudières et fait l’objet d’une étude auprès de certains particuliers dans notre pays, qui l’utilisent (sous forme de mélange) pour se chauffer. À cela s’ajoute l’alternative des e-fuels ou combustibles Power-to-Liquid (PtL), produits à base d’électricité provenant de l’énergie solaire ou éolienne et à base de carbone extrait de l’atmosphère ou d’autres sources. Dans cet article, nous allons plutôt nous concentrer sur les combustibles Biomass-to-Liquid.

Replaçons les biocarburants dans leur contexte

Autrefois, les biocarburants concernaient ceux produits à base de céréales, de betteraves sucrières, de graines ou de fruits. Pensez notamment à la première génération de bioéthanol ou EMAG (ester méthylique d’acide gras). À l’heure actuelle, les biocarburants sont encore produits à partir de plantes issues de cultures spéciales (plantes énergétiques) ou de parties non comestibles de cultures alimentaires. Les combustibles BtL ou Biomass-to-Liquid font partie de cette deuxième génération de biocombustibles.

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