
Réduire sa consommation de mazout
Ce n’est pas la première fois que le propriétaire, Christophe Dehaene, fait appel à Kurt Jacob. « Il y a un peu plus de 10 ans, il souhaitait réduire sa consommation de mazout », explique-t-il. « Nous avions dès lors installé un chauffe-eau solaire lui permettant de chauffer son eau sanitaire jusqu’à 8 mois par an. Un excellent rendement ! Les environs sont dégagés, sans arbres ni autres bâtiments, les panneaux solaires thermiques sont donc exposés au soleil la majeure partie de la journée. »
En 2021, Christophe Dehaene recontacte l’installateur : « La chaudière était arrivée au bout de ses capacités. Il s’agissait d’un ancien modèle, de plus de 20 ans, situé sous l’escalier menant à l’espace de nuit. J’avais déjà mieux isolé l’espace, mais l’installation restait bruyante. » Que faire alors ?
Conserver le mazout ?
Kurt Jacob a installé une chaudière à condensation WOLF COB-2 de 20 kW. « Un raccordement au gaz naturel n’était pas envisageable ici, à la campagne. Nous avons pensé au propane, mais comme l’installation se situe dans la cave et que le propane, plus lourd que l’air, descend, la sécurité ne me paraissait pas optimale. Une chaudière au mazout en combinaison avec le chauffe-eau solaire déjà présent nous est donc apparue comme la meilleure solution. Opter pour une chaudière de la même marque que le chauffe-eau a facilité le raccordement », poursuit Kurt Jacob. Le chauffe-eau solaire est maintenant visible sur le système de commande de la chaudière.
Silencieuse
Le volume sonore de l’installation répond à la demande du client. « C’est le jour et la nuit. Nous n’entendons plus la chaudière », affirme Christophe Dehaene. « Avec ce modèle, je dois parfois souligner que « Oui, elle fonctionne ! » (rires). C’est un modèle étanche, ce qui diminue déjà le bruit. Elle est également équipée d’une isolation sonore complète », explique Kurt Jacob. Autre particularité, la chaudière ne préchauffe pas le mazout mais fonctionne avec un système de pression. « Le client évite ainsi un coût annuel d’une soixantaine d’euros sur sa facture d’électricité. »
Optimiser les températures de départ et d’arrivée
« La consommation de certains de mes clients a baissé de 50% après un remplacement de leur chaudière », se réjouit Kurt Jacob. « Je prends toujours le temps de peaufiner les réglages des températures de départ et d’arrivée. Les paramètres d’usine étant réglés pour l’Allemagne, qui tient compte de -16 °C, il nous faut de toute façon les adapter aux -8 °C de notre région. » L’installateur prend le parti de commencer avec des températures de départ et d’arrivée très basses, quitte à les augmenter progressivement. « Dans beaucoup d’habitations, les radiateurs sont surdimensionnés. Il est alors bien souvent possible de chauffer les pièces à vivre avec une eau à 40 ou 45 °C ! Le client obtient le même confort, avec moins de puissance. »