
Poêle à pellets et mazout
Après avoir remplacé leur ancienne chaudière au mazout par une nouvelle chaudière au mazout basse température il y quelques années, les propriétaires de cette villa en province d’Anvers ont fait installer un poêle à pellets en guise de chauffage d’appoint. Un choix dicté par la recherche du confort
Une chaleur agréable
La propriétaire n’a que des termes élogieux pour parler de son poêle à pellets. « Quelle chaleur agréable, un vrai bonheur ! La différence avec l’ancien feu ouvert électrique est énorme » dit-elle.
« Et c’était encore très différent du poêle à bois que nous avions jadis. Il fallait constamment prendre les poussières et les moulures du plafond avaient progressivement changé de couleur sans que l’on s’en rende compte. Aujourd’hui, avec le poêle à pellets, c’est du luxe : plus de poussière, aucun danger, c’est facile et la chaleur est bien dosée. »
Chauffage d’appoint
Maison isolée, double vitrage, chaudière au mazout récente … Les ingrédients de base sont idéaux pour garantir un confort maximal. La chaudière au mazout assure partout une température de base confortable toute l’année et garantit la production d’eau chaude sanitaire. Cela aurait pu suffire mais les propriétaires souhaitaient un appoint pour combiner les énergies.
S’ils devaient se chauffer exclusivement aux pellets, les propriétaires consommeraient environ un sac de 15 kg de pellets par jour, ce qui correspond à environ 2,5 tonnes de pellets par an, soit un peu plus de deux palettes. En appoint, durant les soirées, ils peuvent tenir trois à quatre jours avec un sac de 15 kg.
Une bonne évacuation des gaz de combustion
Une bonne évacuation des gaz de combustion est primordiale pour le fonctionnement d’un poêle à pellets. Pour l’installateur, le pire ennemi d’une telle installation est la condensation dans la cheminée ou le conduit d’évacuation des gaz de combustion.
Pour éviter tout problème de condensation dans le corps de cheminée existant, l’installateur prône un tubage. Il est essentiel de bien configurer l’évacuation des gaz de combustion. Non seulement pour assurer un bon tirage mais aussi et surtout pour éviter la formation de condensation dans le conduit.
Si la température à la sortie du conduit n’est pas suffisante, la condensation est inévitable. Cela peut représenter une tasse d’eau par heure de fonctionnement. Imaginez les dégâts potentiels !
Erreurs de montage
Les erreurs de montage sont fréquentes chez les particuliers qui ne font pas appel à un professionnel pour le placement de l’installation : mauvaise configuration, diamètre de conduit inadapté, matériau de conduit inapproprié, absence de tubage, tubage non isolé, raccords non étanches…
« Ces gens se plaignent ensuite que leur poêle ne fonctionne pas, bien qu’il soit rarement à l’origine du problème. Je précise toujours à mes clients que si leur poêle produit de la poussière, ils doivent me prévenir immédiatement car ce n’est pas normal. C’est sans doute lié à un problème d’évacuation. Un autre problème provient des pellets de piètre qualité vendus dans certaines grandes surfaces, bien que le phénomène tende à s’atténuer » affirme Guy Vandenbussche.
2 types de pellets
Il existe deux types de pellets : les pellets ‘blancs’, 100% à base de bois résineux, et les pellets ‘bruns’, composés de 70 à 80% de résineux et de 20 à 30% de bois feuillus.
Théoriquement, les pellets bruns ont un pouvoir calorifique supérieur, mais il est possible que le rendement des pellets ‘bruns’ ne soit pas optimal si le poêle n’est pas réglé pour ce type de pellets.
Prix de l’installation
Pour l’installateur, il est impossible de remettre un prix correct sans visiter l’habitation. Chaque configuration est différente et chaque détail peut influencer le prix.
Le meilleur conseil est de ne jamais se baser sur un prix catalogue car, pour un fonctionnement optimal, la qualité du montage est tout aussi importante que celle de l’installation elle-même.
Dans le cas présent, l’achat du poêle à pellets et le placement représentent un investissement d’environ 3500 €.