
Comment trouver le juste milieu entre confort et retour sur investissement pour la rénovation de ma chaudière au mazout ?
Initialement, seuls le rez-de-chaussée et le premier étage du château (950 m² habitables sur trois niveaux) étaient pourvus de chauffage (au mazout). Afin d’envisager une mise en location du château pour des séminaires et des week-ends en famille, les propriétaires ont lancé un vaste chantier de rénovation, qui a notamment compris l’installation du chauffage central à tous les étages. Mais quel type d’installation de chauffage choisir ? Pellets ou mazout ? Et quelle configuration de chaudière pour faire face aux pics de consommation de chauffage et d’eau chaude sanitaire ?
La mission
La mission de l’expert a notamment été d’explorer les solutions de chauffage envisageables en tenant compte des spécificités de notre projet de rénovation (pics importants de consommation, exigences de confort, modularité du bien immobilier, bien en location, occupation non permanente…) pour ensuite choisir le type d’installation et la configuration les plus intéressants tant en termes de confort que de retour sur investissement.
Quelle configuration choisir pour l’installation de chauffage ?
Le choix de l’affectation du bien a naturellement conditionné l’ensemble de la réflexion sur la rénovation de l’installation de chauffage. Bien qu’étant un poste parmi tant d’autres, celui du chauffage n’en était pas moins crucial car le niveau de confort conditionne grandement la réussite du projet commercial sur le long terme.
La première option était de coupler la chaudière basse température existante à une nouvelle chaudière à pellets qui officierait comme mode de chauffage principal. Bien que séduisante, l’idée s’est avérée fort onéreuse et peu pratique au vu des contraintes de stockage, d’accès et éventuellement de dépannage en l’absence des propriétaires. Sans oublier la difficulté de répercuter les charges réelles sur les locataires. Cette option a été abandonnée au profit d’investissements dans l’isolation
La deuxième piste était de remplacer la chaudière existante de 100 kW, relativement récente (qui chauffait le rez et le premier étage), par un modèle de 160 kW afin de couvrir les besoins de chauffage accrus pour le deuxième étage et l’annexe, d’une part, et l’important débit d’eau chaude sanitaire impérieux pour 15 salles de bains, d’autre part. Le château de Tharoul compte en effet 13 chambres et un dortoir pour une capacité totale de 38 lits et chaque chambre est désormais équipée d’une salle de bains. D’un point de vue énergétique, l’option de placer une seule chaudière très puissante n’était pas la plus rentable à la belle saison.
La solution retenue : maintenir la chaudière basse température au mazout existante et la combiner à un second modèle un peu moins puissant pour la prise en charge des besoins supplémentaires et la production d’eau chaude sanitaire, assurée jusque-là par un petit boiler électrique. Dans cette nouvelle installation, la ‘grosse’ chaudière reste à l’arrêt l’été et seule la ‘petite’ chaudière est nécessaire pour assurer la production d’eau chaude sanitaire.
L’avis de l’expert d’Informazout
Le mazout est une solution toujours rapide pour faire face aux fluctuations de la demande de chauffage. Désormais, vous avez également la possibilité de commander votre installation de chauffage à distance grâce à un thermostat intelligent.