
Une chaudière au mazout économe pour les habitations peu énergivores
D’apparence modeste, cette habitation classique située en ville est désormais chauffée par une chaudière à condensation mazout modulante de petite puissance. Un modèle qui intègre une nouvelle technique de combustion apparue récemment sur le marché des chaudières au mazout.
Une vieille chaudière à remplacer
L’ancienne chaudière de cette habitation deux façades de Beersel (Brabant flamand) avait fait son temps et ne répondait plus aux exigences fixées par les pouvoirs publics en termes d’émissions. Recalée lors d’un contrôle périodique, la chaudière devait être remplacée.
Ne pas surdimensionner la puissance de la chaudière
Les caractéristiques de l’habitation (deux façades, surface modeste, bonne isolation, doubles vitrages, etc.) permettaient d’envisager des besoins en chauffage relativement limités. Le bien répondait aux critères de base pour envisager l’installation d’une chaudière de très faible puissance. L’ancienne chaudière était surdimensionnée. Surdimensionner une installation de chauffage est un piège classique. « Il n’est pas simple de faire comprendre aux clients que le rendement de production d’une chaudière prime sur sa puissance. Fort heureusement, le propriétaire de ce bien mis en location était très réceptif à nos conseils. Egalement sensible aux arguments environnementaux, il a été séduit par le rendement à long terme de cette nouvelle chaudière », explique Filip Smits, installateur.
Une chaudière au mazout inspirée des moteurs de voitures
La chaudière installée est dotée d’une technologie révolutionnaire dans le monde du chauffage. La chaudière Buderus Logano Plus GB 145 fonctionne en effet selon le principe du moteur à injection des voitures. Concrètement, le gicleur classique est remplacé par un injecteur. L’air comburant est d’abord chauffé à une température de 320° C. Ensuite, le mazout est injecté et mélangé avec l’air préchauffé dans le corps de chauffe. La combustion obtenue est identique à celle d’un brûleur à gazéification. Tout comme dans les chaudières au gaz, une sonde lambda assure la mesure de la teneur en oxygène pour optimiser la combustion. Bref, cette chaudière offre un rendement annuel supérieur aux modèles classiques.
Parmi les avantages : des économies
Outre un meilleur rendement annuel, cette technologie présente d’autres avantages : une plus grande plage de modulation et une réduction des émissions d’oxyde d’azote (NOx). Le modèle installé offre une puissance de 14 kW et est entièrement modulant dans une plage de 5 à 14 kW, ce qui est tout à fait nouveau. Ce type de chaudière est donc particulièrement adapté aux nouvelles constructions et aux rénovations d’habitations peu énergivores. Chez ce client, l’installation est dotée d’un thermostat d’ambiance et d’une sonde extérieure pour la régulation climatique.

L’avis de l’expert d’Informazout
La qualité du combustible est primordiale pour ce type de chaudière. Elle nécessite l’emploi de mazout à faible teneur en soufre 50 ppm ou 10 ppm. Par conséquent, si le réservoir contient encore du mazout livré avant le 01/01/2016 (mazout à 1000 ppm), il est impératif d’utiliser ou vider la citerne au maximum et de faire livrer du mazout normal ou extra avant de mettre la nouvelle chaudière en service.