Le secteur du mazout et du gaz naturel dévoile sa vision d’avenir à Batibouw

Retour à l'aperçu

Heating Avenue

Le vendredi 22 février, lors de la deuxième journée professionnelle de Batibouw, Informazout, en collaboration avec Gaz.be et Cedicol, a organisé la première « HEATING Avenue ». Au cours d’une matinée riche en séances d’informations, tables rondes et ateliers, l’avenir du gaz et du mazout dans un secteur en pleine évolution a été examiné de plus près. L’efficience et les combinaisons avec une énergie renouvelable sont essentielles, mais le potentiel des biogaz et des nouveaux combustibles liquides émettant beaucoup moins de CO2 doit également être considéré. Les quelques 300 participants, essentiellement du secteur, ont pu trouver plus que des réponses rassurantes quant à l’avenir de ces types d’énergie et de leur utilisation future.

Tous les acteurs s’accordent sur le fait que nous devons unir nos forces pour un avenir durable. Le comment de cette union peut toutefois encore être débattu. Excluons-nous des technologies ou optons-nous pour une solution technologiquement neutre, où efficience et rendement se trouvent au cœur des préoccupations ?

Investissement intelligent

Willem Voets, Directeur général d’Informazout, situe le congrès dans la perspective du secteur du mazout : « Quelque 3,5 millions de Belges se chauffent au mazout. Nous disposons d’environ 1,6 million d’installations au mazout en Belgique, dont près de la moitié fonctionne, mais s’avère obsolète. Rénover et opter pour la combinaison d’une chaudière au mazout à haut rendement et d’une énergie renouvelable permet de très rapidement réduire les émissions de CO2. En investissant aussi dans l’isolation, chaque euro permet d’obtenir de nombreux bienfaits (environnementaux). »

« D’autre part, de nouvelles solutions alimentées par un réseau électrique peuvent présenter leurs avantages, mais génèrent également des gaz à effet de serre en raison de la production de cette électricité dans les centrales au gaz, voire dans les centrales au charbon et au lignite étrangères. Au travers de ce congrès, nous avons voulu mettre en lumière cette question complexe et trouver ensemble la solution la plus axée sur les résultats », commente Willem Voets.

Nouvelle technologie

Outre l’efficience et les combinaisons avec une énergie renouvelable, le potentiel des nouvelles technologies a également été considéré. Les premiers nouveaux combustibles liquides réduisant considérablement les émissions de gaz à effet de serre commencent d’ailleurs déjà à se propager sur le marché. Pour l’instant, ils sont principalement destinés au secteur des transports, mais ils représentent néanmoins une option d’avenir potentielle pour le chauffage. Les essais montrent que les nouveaux combustibles liquides peuvent être utilisés dans les chaudières au mazout modernes sans adaptation significative de l’installation. Les nouveaux combustibles liquides ou « combustibles synthétiques » sont pratiquement neutres du point de vue environnemental et c’est précisément là que réside le grand défi d’ici 2050.

« Bien sûr, pour l’instant, nous devons encore tenir compte du prix à la production plus élevé, qui présenterait un inconvénient pour le consommateur. De nouvelles recherches, des économies d’échelle et l’évolution des prix de l’énergie devraient, à l’avenir, augmenter la notoriété de ces produits », conclut Willem Voets.

Plus d’info’s : https://pro.informazout.be/fr/heating-avenue-2019

Retour à l'aperçu