EMAG est l’acronyme de l’expression « Ester Méthylique d’Acide Gras », une première génération de biocombustible. La deuxième génération de combustibles comprend les combustibles Biomass-to-Liquid (BtL), tandis que la troisième génération reprend les combustibles comme l’éthanol et le HVO. L’une des premières phases dans la recherche de sources d’énergie renouvelable liquide visant à réduire les émissions de CO2 a débouché sur l’EMAG.

EMAG : un combustible d’avenir

Ni le gaz ni le mazout ne sont renouvelables, ils ne sont donc pas inépuisables. C’est la raison pour laquelle le développement de combustibles pauvres en carbone est très important. Les céréales, les betteraves sucrières, les graines et les fruits servent de base à la première génération de biocombustibles. Pensez par exemple au bioéthanol et au biodiesel. La base de l’EMAG se compose d’huiles végétales et animales recyclées. Le combustible provient du traitement ou de la transestérification d’huiles de cuisson usagées (UCO ou « used cooking oils ») et de graisses animales, par exemple. Ce biocombustible est pauvre en CO2 : lors de la combustion, l’EMAG n’émet pas plus de CO2 que lors de sa production. Et ça, c’est évidemment bon pour l’environnement !

Entrons-nous dans l’ère de l’EMAG ?

L’EMAG est déjà disponible en grandes quantités à ce jour. Le combustible sert pour l’instant principalement dans le secteur des transports, surtout dans le transport routier. Toute une série de projets pilotes sont toutefois en cours dans des ménages en Belgique et ailleurs en Europe, dans le cadre desquels l’EMAG est mélangé à du mazout ordinaire. Vous pouvez utiliser l’EMAG dans une composition dans laquelle vous mélangez 7 %, 20 % ou 30 % d’EMAG avec du mazout, ou vous pouvez même totalement remplacer le mazout par de l’EMAG. La grande transition pour le secteur du chauffage et pour les particuliers n’a donc pas encore eu lieu.

Ambition européenne : les inégalités carbone en 2050

Une combinaison de projets de recherche sur les combustibles pauvres en carbone doit permettre à l’Europe d’atteindre son objectif visant à être un continent pauvre en carbone d’ici 2050. Les experts étudient par exemple aussi des plantes non comestibles et la partie non comestible des cultures alimentaires. Un autre projet se concentre sur les huiles végétales. Nous les suivrons très certainement !

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